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Catherine Ethier
Furieux temple de féminité et de pertinence haute voltige, Catherine a la confidence, le bonheur d’occasion, mais surtout l’épithète fertiles. Tous les vendredis. Ou le samedi matin, avec votre café instant, ça fonctionne aussi. La bise.
Mourir en tombant de sa chaise, c’est bête. Mais mourir sans que personne ne sache qui t’as vraiment – VRAIMENT – été, même si c’est en sauvant des choléreux, une jument et Suzie Frisette des flammes de l’Apocalypse, ça n’a aucun sens.
Hier, en prenant le métro, je ne me doutais pas que l’apparente fiente qu’arborait sans émotion un passager en sa chevelure me rappellerait la plus étonnante masturbation estivale dont j’aie été témoin.
Même si je tâche de me dompter, j’achète BEAUCOUP de choses. Et j’en retourne beaucoup, aussi. C’est quasi sportif. Limite olympique. Des bottillons laqués. Des appuie-livres en sirène. Des jeans stretchés. Des figurines avec un sombrero. Mais si ma mémoire est bonne, je n’ai jamais retourné de chien.
Un beau matin, ton cadran sonne. Tu te lèves, tu te fais craquer le dos, tu manges ton beurre de cajou et tu te fais la belle coiffure que t’as vue sur Pinterest. Cette journée est remplie de promesses. Si l’on fait fi du fait que dans deux heures, tu vas perdre ta job.
Je t’arrête tout de suite. Il ne sera pas ici question du groupe bizarre que Dany Bédar s’est parti quand il feelait mesclun pour Annie Villeneuve. Il s’agit plutôt de la brassée la plus étrange dont j’ai été témoin.
Certains jours, comme ça, sans crier gare (ni cigare), je me surprends à perdre le peu de contenance qui fait que je me souviens de respirer. Surtout quand je croise une jeune fille armée des Saintes Écritures.
Avec le printemps sont revenus trois irrésistibles petites bontés: le muguet, les plis de fesses qui te sortent des shorts et cet insatiable désir de pelouse Hygrade.
Cette semaine, mon proprio et sa voix de Guy Nadon des pauvres m’ont prévenue qu’ils allaient changer mon chauffe-eau. Enfin; qu’ils m’enverraient un petit Marcel. Grouillez pas, le lien avec le titre s’en vient.
Quand je suis entrée dans la boutique, j’enlignais la paire de runnings bleus. Les beaux. Mais à peine ai-je eu le temps de me rendre compte de ce qui m’arrivait que je courrais comme une perdue dans le magasin sous le regard attentif d’une spécialiste du mollet et je repartais avec une paire de bateaux. D’immenses bateaux qui n’allaient pas me mener tant loin.
Il est de ces incorrigibles cuistots qui ne peuvent s’empêcher de te murmurer à l’oreille que leur mayonnaise, ils l’ont montée avec de l’eau de Pâques. Maison. Chez eux. À' main.
Hier matin, j’ai constaté ne pas être seule à oublier le nom de jeune fille de ma mère et comment attacher mes souliers quand je pose fesse sur la chaise du coiffeur.
Je combats, depuis hier, une vilaine migraine qui, ma foi, me donne
l’impression de tirer un 18 roues avec mes nerfs optiques. Quelque chose
d’agréable.
Hier, le printemps est arrivé. Mais équinoxe et danses celtiques ont beau
avoir été exécutés avec l’agileté de la petite Comaneci, dehors, c’est
pas joli joli, encore.
Cette phrase, ce GRAND proverbe, dis-je, devrait être inscrit
derrière chaque boîte de céréales, à côté de l’information
nutritionnelle qui te fait constater que ton apport en fun risque d’être
carencé une petite affaire, aujourd’hui.
Il est de ces petites choses, vraiment toutes petites, qui ne tiennent qu’à un fil. Des choses précieuses. Des choses auxquelles je tiens. Comme le fait d’éviter de s’exposer la rondelle dans un vestiaire.
J’ai bien peur que soit terminée cette douce époque où je me brandissais
le briquet bien haut dans un show d’Éric Lapointe en jouissant
pleinement du momentum.